mercredi 25 mars 2015

Une aurore au coeur de la nuit polaire

23h. Je suis tranquillement en train de me laver les dents quand je suis brutalement plongée dans le noir. J'alpague le blagueur qui me répond "Désolé, je croyais la pièce vide,  il y a une aurore"...
Je me précipite sur mon appareil photo, je m'habille chaudement et je file rejoindre mes petits camarades. Déception. Un léger voile blanchâtre apparaît dans le ciel. Je prends quand même quelques photos, elles ne donnent rien.
3h.  Réveillée, je jette un œil à la fenêtre. L'aurore est toujours présente et semble plus intense. Je prends le temps de lire tous les conseils qu'on m'avait donnés pour ce type de prise de vue. Je prends aussi celui de m'équiper. Le vent est faible mais il fait -18° cette nuit. La frontale sur le front, le trépied, sous le bras, et l'appareil autour du cou, c'est parti !
D'abord trouver le bon emplacement. Le centre de la base fera l'affaire pour cette fois. Déploiement du matériel, visée, ouverture du diaphragme à fond. La séance photo démarre. Trente minutes se sont écoulées. J'ai froid et j'ai sommeil. Je suis chaudement habillée mais mes doigts commencent à faire vraiment mal. Il est temps de rentrer...
J'ai tout l'hiver pour progresser.

2 commentaires:

  1. j'imagine bien l'émotion de la 1ère aurore australe mais si elle est pâlichonne ;) il y en aura sûrement de plus belles dans les mois à venir :)

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  2. Une bien belle photo, Mireille. Je vois que tu maitrises la technique. Par -18°C ce n'est pas si facile de photographier le ciel et de prendre le temps de faire tout un tas de réglages. Les doigts finissent rapidement par picoter et ça devient vite insupportable.
    On attend déjà les prochaines photos d'aurores dans les semaines qui vont suivre. Il faut surveiller l'activité solaire.
    Jean-Marie, le météo de la TA63

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Commentaires