samedi 10 octobre 2015

Pour le plaisir des yeux

Il faut veiller de plus en plus tard pour apercevoir un ciel étoilé, mais cette attente est largement récompensée. Loin de toute pollution tant industrielle que lumineuse, les conditions d'observation sont idéales. Exemple: la voie lactée.
Et puis, il y a cet étrange faisceau lumineux vert qui semble pointer vers le fin fond de la galaxie. C'est celui du LIDAR, un outil de mesure optique basée sur l'analyse d'un rayon laser. Cela fonctionne comme un radar, mais au lieu d'une onde radio c'est de la lumière qui est utilisée.
Le LIDAR  permet de déceler la présence de différents aérosols, de très fines particules en suspension dans l'air, de détecter les nuages présents dans la couche supérieure de la troposphère (entre 6000 et 15000 mètres d'altitude), les cirrus et surtout de réveler la présence des PSC (Polar Stratospheric Clouds).
Ce sont des nuages stratosphériques polaires,  composés de cristaux formés d'acide nitrique et d'eau ou d'acide sulfurique. On  les observe uniquement dans les régions polaires. Ils se forment dans la stratosphère à une altitude située entre 15 000 et 25 000 mètres, à très basses températures, en dessous de −78 °C.
L’intérêt qu'on leur prête vient du fait  qu'ils sont impliqués dans la formation de trous dans la couche d'ozone car ils supportent les réactions chimiques qui produisent des molécules de composés chlorés. Ces molécules servent de catalyseur à la réaction détruisant lesmolécules d'ozone. Ils sont donc un témoin visible depuis la terre de l'évolution du trou dans la couche d'ozone.

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