Envie de belles images?

Avec le premier bateau est arrivée tout un groupe de cinéastes/photographes, l'équipe Wild Touch. Certains préparent un film pour Arte, d'autres prennent des photos et sur terre et sous la banquise

Ce qui est intéressant, c'est qu'ils tiennent un vlog sur leur site internet, une sorte de journal en vidéo de leur périple.
Le lien : http://www.wildtouch-expeditions.com/antarctica/ ou http://www.arte.tv/sites/fr/expedition-antarctica/

Qui a dit que les manchots ne volaient pas ?

Ce n'est pas le tout de plonger dans l'eau, il faut bien penser à revenir sur la "terre" ferme.

Les sorties sont aériennes et la réception pas toujours des plus gracieuses. Mais on devine le plaisir qu'éprouvent ces manchots dans ces jeux car ce ne sont qu'incessants allers-retours dans cette eau claire mais glacée qui ne me donne même pas envie d'y tremper ne serait-ce qu'un orteil.

Les joies du bord de mer

Il y a du spectacle en bordure de banquise. Les manchots Adélie retrouvent leur élément de prédilection, la mer. C'est à qui s'élancera le premier, à qui réalisera le plus beau plongeon

Au suivant!

C'est au tour de Baptiste de prendre un an de plus.

Ce ballon n'a pas été des plus faciles à lâcher. La photo ne rend pas compte du vent qui soufflait (80 km/h en moyenne avec des pointes à 110 km/h) Les photos non plus n'ont pas été faciles à faire avec un ballon qui tournoie et gesticule alors que je souhaite que le message reste lisible.

Pour Robin

Ces images s'adressent à mon fils mais c'est l'occasion pour moi de montrer la mer de plus en plus proche. L'idée de vivre sur une ile est de plus en plus réelle...

Il n'y a pas de temps à perdre

En Antarctique, il n'y a que deux saisons, l'hiver qui dure neuf mois, et l'été. Les manchots Adélie ne perdent donc pas de temps pour que les poussins puissent grandir lorsque les températures sont les plus clémentes. Les adultes reproducteurs sont arrivés en masse il y a trois semaines et les premiers œufs sont déjà là. Ces derniers ont un peu tendance à rouler sur l'amas de pierres qui fait office de nid et la femelle cherche comment caler cet œuf pour pouvoir le couver en toute sécurité.

R0 c'est fini!

Le bateau est reparti ce matin. Quand il reviendra ma relève sera à bord et ce sera à mon tour de tirer ma révérence.

Changement de décor!

L'été est bientôt là.

Sur un plan purement météorologique, les tempêtes sont toujours aussi fortes : des vents de plus de 120 km/h et de la neige qui occulte tout. La seule différence, c'est la température un peu plus clémente. Autre fait marquant, la banquise s'effrite un peu plus à chaque perturbation sous l'effet de la houle.

Tout ça pour dire que l'eau libre est quasiment à nos pieds. Ainsi, pas besoin de se déplacer pour découvrir de nouveaux paysages, les bergs le font pour nous. Et ça tombe bien car notre terrain de jeu se réduit de plus en plus...

Les photos se lisent deux par deux. La première a été prise hier ou ce matin, la seconde, au cours de l'hiver, quand la banquise imposait sa loi.

Bientôt l'été !

C'est le printemps.

A défaut de fleurs et de premières pousses bien tendres, nous avons les oiseaux. Ceux-là, ce sont des pétrels des neige. Il ont la taille d'un pigeon. Leur plumage est entièrement blanc mais leur bec et leurs pattes noirs les trahissent quand ils se posent sur la neige. Leur chant n'a rien de mélodieux mais nous sommes heureux de l'entendre car l'arrivée de ces oiseaux annonce celle des beaux jours.

Une histoire de cailloux

Ça bouge beaucoup du coté des manchots Adélie. La plupart des couples sont formés et le nid construit. En fait de nid, c'est plutôt un tas de cailloux plus ou moins important. Mais ces morceaux de rocher sont rares et sont à l'origine de bien des bagarres. Cela commence par un échange verbal puis les choses s'enveniment. Les premiers coups sont de bonnes claques données avec les ailes, puis, si l'individu persiste, ce sont des coups de bec plus ou moins méchants qui sont distribués.

Ainsi, le vol de cailloux du nid voisin est une activité non dénuée de risque comme en témoignent les blessures qu'arborent certains.

La fin de l'hivernage !

Le bateau

L'Astrolabe a fini par arriver en tout début d'après-midi le 3 novembre. Il est arrimé à la banquise à une douzaine de kilomètres de la base. C'est pour nous la fin de notre isolement.

Puis est arrivé l'hélicoptère. Toute la base était là pour accueillir le pilote. Traditionnellement, le premier vol nous apporte les sacs contenant le courrier.

Avec les vols suivants, les premiers campagnard d'été ont débarqué et avec eux, des fruits et des légumes frais que nous avons accueillis avec enthousiasme. La suite du déchargement se poursuivra demain, si la météo le permet...

(article qui aurait dû être publié le 3 novembre, loupé de l'administrateur du blog...)